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Aristophane
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Extraits :

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. Lysistrata

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..Aristophane est né vers 445 et mort vers 386 av. JC. ; il ne fit pas la guerre, comme Sophocle, ni de politique, il ne fut pas l’ami de Périclès, ni administrateur du trésor fédéral, ni magistrat au Collège des Proboules (dont la fonction était de développer la politique économique et militaire), ni cofondateur d’un comité de salut public à Athènes ; il fut auteur non pas de tragédies, mais de comédies, et bien qu’appartenant à l’ancienne démocratie athénienne, écrivit des satires et tourna en ridicule l’organisation des tribunaux athéniens, s’en prit aux utopies politiques et sociales, dirigées contre Euripide, critiqua ouvertement le représentant de la philosophie, Socrate. Le retour au pouvoir du parti aristocratique, les malheurs d’Athènes avaient provoqué une réaction contre la liberté du théâtre, laquelle avait abouti à une loi interdisant les attaques contre les personnes. Pour contourner cette loi, Aristophane choisit le RIRE, il inaugura les satires des mœurs, les satires sociales, les pamphlets politiques, et fit de la comédie une puissance qu’on a comparé à la presse politique moderne.
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Aristophane aurait écrit quarante-quatre pièces, nous en connaissons onze, des comédies grivoises et philosophiques (Les Acharniens , Les Cavaliers, Les Nuées, Les Guêpes, La Paix, Les Oiseaux, Lysistrata, Les Thesmophories, Les Grenouilles, L’Assemblée des femmes, Ploutos). Dans Lysistrata, Aristophane mêle les conflits de l’État aux détails de la vie quotidienne des femmes et de leur intimité, jeunes ou vieilles, amoureuses ou non, et avec étonnement nous les entendons parler cuisine et enfants, se gausser des hommes ou gémir de ne pas les avoir dans leur lit parce qu’ils sont toujours partis au combat, et pratiquer en paroles une guerre des sexes savoureuse. Comme dans toutes ses autres pièces, Aristophane allie l’observation intelligente des êtres humains à une franchise sexuelle qui n’a gêné, plus tard, que les pudibonds ; il multiplie les jeux de mots obscènes et fait rire le public du malheur des hommes  douloureusement en rut, et des femmes non moins en rut elles-mêmes, qui cherchent tous les moyens de trahir le serment qu’elles ont fait de se refuser à leurs amants et maris.
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. Dans la collection <art/littérature>, les Éditions du Héron publieront Lysistrata dans la traduction de Leconte de Lisle,  avec les illustrations d’Aubrey Beardsley de 1896 (voir
<à paraître>).
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Aubrey Beardsley avait déjà illustré la pièce de théâtre Salomé d’Oscar Wilde, parue en anglais en 1894, que les Éditions du Héron ont publiée dans la même collection, <art/littérature>, en version bilingue  (voir <PARUTIONS>).
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(conception & réalisation : anne-marie simond ; copyright  © <éditions du héron> 2001)